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Le metalhead (metalleux), sa vie, ses aventures, sa mode. Blog inspiré par le Graspop 2006. Hoeren!
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1 novembre 2006

Dutch Doom Day V, Un week end...

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... de folie


Voila, vous l'aurez tous compris, ce bulletin va parler de ce grand évènement Doom annuel qu'est le Dutch Doom Day. Mais attention, je ne vais pas m'attacher à vous faire des reports des concerts puisque ce blog n'a aucun caractère informatif et que, de toute façon, les reports des concerts vous les trouverez partout.

Je vais donc tenter de vous montrer l'envers du décor, pour que ceux d'entre vous qui n'ont pas ma chance puissent s'imaginer ce que c'est que d'accompagner un groupe.

Tout d'abord, levés vers 6 heures le samedi matin pour être prets à partir à 7, heure du rendez-vous avec 2 de nos comparses. Bon, déjà, vous vous doutez bien qu'on est pas partis à l'heure, y'a toujours qulqu'un en retard.

Sur la route pour récupérer le reste du groupe, nous rejoignons notre "voiture balai" (une voiture avec un fan d'Ataraxie, dont c'est l'anniversaire, et ses potes, qui, sous couvert de fêter cet anniversaire au concert, viennent en réalité pour gouter les productions locales hollandaises).

Le temps de caser le reste du matos dans le van et de s'entasser les uns sur les autres (au moins on a pas eu froid dans le camion) et on a pris la route, direction le DDD 2006.

On a l'impression de partir en Doom colo. C'est marrant. Au programme : blagues grasses, mauvaise musique :p, paquets de gateaux et pack de bière.  Pour éviter la monotonie, nous ponctuons le voyage par de fréquents arrêts  aux stands (comprenez : aires d'autoroute), d'ailleurs parfois on passe sur les aires sans s'arrêter (je ne lèverai pas ce mystère, un jour, cela fera partie de la légende Ataraxie/Funéralium) et on se tape un bouchon près d'Anvers (spéciale cace-dédi à Jessica, en souvenir de notre voyage pour le Graspop).

Nous finissons par arriver au Baroeg avec 40 minutes de retard, finalement, on aurait pu prendre notre temps, l'organisateur (déjà bien connu de nos services) nous informant que, de toute façon, nous ne pourrons mettre le matos à l'intérieur qu'au moment de monter sur scène (merci de ne pas nous avoir prévenus avant que l'on déballe tout, les têtes et les racks c'est sympa à porter).

Par dépit et agacement, je monte ma première arnaque et je trouve le moyen de me procurer un pass pour entrer gratuitement dans le Baroeg. Bon, ok, en réalité j'ai pas vraiment fait exprès de me retrouver avec le pass, mais le résultat est là.

Nous entrons donc tous dans la salle, à part notre ami de la voiture balai que nous perdons de vue un moment.

J'avouerais que, des groupes jouant avant Funéralium, aucun n'a vraiment retenu mon attention, je ne suis pas encore dans le bain, fatiguée du voyage.

18h50, enfin! Funeralium monte sur scène et nous offre un set magnifique, d'une puissance qui laisse KO une bonne part du public. Milieu de la 2eme chanson, un de nos amis m'averti que notre compatriote de la "voiture balai" est abandonné par ses potes, sans un rond. Je lui envoie donc un SMS et je m'arrange, au culot, pour le faire entrer dans la salle sans le faire payer, le présentant comme notre "car driver". Il verra donc la fin de Funeralium, grâce à Tom des Inborn Suffering qui est venu me prévenir qu'on me demandait à la porte.

Je profite de mon pass pour aller manger avec les gars à l'étage, où on retrouve les "burnes souffrantes". Nous succulons notre repas sur fond sonore de Doomraiser.

Après nous être rempli la panse, c'est au tour des Inborn Suffering de monter sur scène. Les copains s'en sortent bien, je note une certaine évolution au niveau de la présence sur scène, certains, qui par le passé bougaient peu, semblent plus à l'aise. Je profite de l'occasion pour m'offrir leur album, que j'attends depuis un an.

Vient le set d'Ataraxie, grands vainqueurs de la soirée selon moi. Comme à leur habitude, ils nous mettent une bonne claque d'entrée, calment un peu le jeu et terminent par le terrible "Another Day of Despondency" et le public reste sur le cul. C'est l'effet Ataraxie, c'est normal. Fred jette son médiator à une fan en délire qui les collera tous, chacun leur tour, allant même jusqu'à faire un bisou à ce pauvre Pierre, qui en est sorti traumatisé pour de longues années. (A noter que cette même groupie avait auparavant fait le même cinéma aux pauvres Funeralium, qui sont restés, eux aussi, traumatisés).

Malheureusement pour Saturnus, après la claque Ataraxie, difficile d'être à la hauteur, c'est en tout cas mon avis, et je n'accroche pas du tout au set, le seul interêt du show étant, pour moi, de matter le chanteur, c'est dire...

Pendant que les gars rangent leur matos, je fais la causette à un Allemand qui me dit qu'il est difficile, pour lui, de vivre avec le spectre d'Hitler et qu'il est difficile d'être Métalleux Allemand de nos jours, puisqu'ils sont souvent associés dans l'esprit des gens avec le nazisme.

Nous finissons par renter à la maison (enfin, la maison d'amis Hollandais, ex-bunkur) pour passer la nuit. Au passage, nous ne remercions pas l'orga du DDD puisque nous avons du trouver le plan pour dormir tout seuls...

Nous passons une excellente soirée, nuit et matinée avec nos comparses Hollandais. L'accueil est plus que chalereux, on finirait bien la journée là.

L'appel de la musique est le plus fort, nous repartons donc, avec plus d'une heure de retard sur le planning prévu, l'interview initialement prévue avant le début des concerts attendra un peu.

On va vite manger des trucs bizarres dans un snack, les frites sont dégueu, et le reste j'ai même pas voulu gouter, trop space pour moi.

Très honnêtement, je n'ai pas accroché sur grand chose en ce dimanche. Peut être la fatigue, peut être suis je trop difficile? Les groupes m'ennuient ferme, Insanity Reigns Supreme me fatigue avec son chanteur  clone caricatural de La Vey, The Prophecy me donne des boutons avec leur musique pour pucelle... Je n'entend même pas les autres groupes, je suis dehors.

Vers la fin de la soirée, je fais l'interprete entre Pim d'Officium Triste et l'un de nos amis. Pour ma part, je reste encore une fois toute coincée devant les membre de ce groupe, le trac de la groupie...

Arrive enfin Reverend Bizarre, que j'avais déjà vu l'année passée au Frontline. Je note une grosse différence au niveau de la voix, Albert est fatigué, cela se ressent énormément, et le show est peut être trop long, ou je suis trop fatiguée, j'ai l'impression que les chansons se répetent. Mais les gars ont tout de même une présence incroyable, et c'est toute émue que je me dit que c'est la dernière fois que je les voit.

C'est l'heure de reprendre la route, direction la routine.

Sur une aire d'autoroute on fait le bilan, il en ressort que nous avons trouvé Ataraxie et Funeralium au dessus du lot cette année, et c'est très encourageant. (Reverend Bizarre sont pas loin derrière en ce qui me concerne, quand même.)

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